Ma pratique

Ma pratique est fondée sur l’entretien clinique mené dans le cadre de thérapies de soutien ou d’accompagnement à plus ou moins longue échéance.

L’entretien clinique est un dialogue établi entre un sujet et un psychologue à qui le premier adresse une demande d’aide. Il se distingue des autres dialogues que l’on peut avoir entre amis, avec sa famille, son compagnon ou sa compagne par le fait que la parole émise est adressée à un clinicien bienveillant et neutre qui n’est toutefois pas absent et qui laisse parler le sujet en son nom, à son rythme, avec ses mots, sans se livrer à des interprétations intempestives, sans juger, sans montrer de curiosité déplacée, sans entraver son discours.

Plus qu’un dialogue, une thérapie est une aventure qui se vit à deux, le thérapeute étant là pour soutenir le patient et l’accompagner le temps nécessaire à la mise à plat de ses conflits intérieurs et à la mise en place de nouvelles solutions salvatrices.

La clinique que je défends est une clinique orientée par la psychanalyse. Elle privilégie la parole et le langage comme mode d’accès à l’inconscient et comme mode de décryptage des affects. J’adhère au principe qu’un sujet ne peut se réduire à sa biologie et à ses comportements et qu’il est une responsabilité éthique de lutter contre tout déterminisme le réduisant à ces dimensions. Cette lutte passe par la possibilité de lui redonner la parole afin de lui offrir la chance d’exprimer ses désirs inconscients et l’aider à reprendre le contrôle des forces intérieures parfois contraires à son propre bien.

Organisation

La thérapie est organisée autour de rencontres régulières dont le rythme peut varier d’une à deux séances par semaine, de 30 à 45 minutes ; la régularité et la fréquence des séances étant un point essentiel pour la réussite de la thérapie.

Durée

La durée d’une thérapie varie d’une personne à l’autre et dépend de l’objectif que chacun se fixe. D’une façon générale, une thérapie peut prendre fin lorsque les symptômes se sont amenuisés et ne sont plus source de souffrance pour la personne, lorsque ces derniers ne sont plus une entrave à la réalisation des désirs et que les liens aux autres se sont apaisés.